Thursday, April 26, 2007

SCENES DE LA VIE DE FREUD

scènes de la vie de freud

par Ralph Rizkallah

En voici une autre . . . bande dessinée. Mais il s'agit cette fois d'une bande qui retrace la vie d'un grand Maître, du Maître de Vienne : Sigmund Freud. Qui était ce grand Maître ? C'est Sigmund lui- même qui détient la réponse : « je suis né le 6 mai 1856, à Freiberg, en Moravie, une petite ville de la Tchécoslovaquie actuelle. Mes parents étaient juifs, moi - même suis demeuré juif». Il ajoute un peu plus loin : «l'Université, où j'entrai en 1873, m'apporta quelques déceptions sensibles. J'y rencontrai cette étrange exigence : je devais m'y sentir inférieur et exclu de la nationalité des autres, parce que j'étais juif (....) Cependant une conséquence, pour plus tard importante, de ces premières impressions d'université fut de me familiariser de bonne heure avec le sort d'être dans l'opposition et de subir l'interdit d'une «majorité compacte ». Ainsi se prépara en moi une certaine indépendance en face de l'opinion ».
Que les lecteurs de la BD ne s'y méprennent pas; car il ne s'agit pas d'une simple biographie, mais d'une autobiographie. Celle de l'Auteur (à ne pas confondre avec l'Autre) lui - même; c.à.d celui qu'on a toujours soumis à un clivage : l'auteur du texte et le scénariste d'une part, le dessinateur de l'autre.
Le recours au texte freudien ainsi qu'aux biographies du grand Maître a été certes utile; que les biographes s'appellent Jones, Robert ou Mannoni, ils n'ont été intéressés que par la personnalité «pesante» du Grand Maître. Notre intérêt était autrement dirigé. Nous n'étions - avouons notre narcissisme - intéressés que par ... nous - mêmes. Et ces fameuses biographies, nous ne les avons considérées que comme des taches d'encre tout à fait semblables aux fameuses taches de Rorschach. Et le résultat ? Des planches aussi... et où les taches d'encre ne manquent pas. Les «réponses couleur » font toutefois défaut. L'impulsivité a été autant que possible évitée.
Le résultat : un rébus. Freud l'a toujours affirmé : «un rêve doit se déchiffrer comme un rébus". Et d'autres n’ont fait que répéter l'affirmation première (et primitive) du Grand Maître.
Pourquoi s'attarder tellement ? Safouan a bien défini le phénomène : ne s'agirait-il pas, encore une fois de l'Inconscient et de son scribe ?
Beyrouth, le 11 janvier 1983

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Wednesday, April 25, 2007

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